J’aurais pu vous écrire un article vous racontant les dernières news people de choc, genre la rupture of the day : y paraît que Robert aurait plaqué Kristen… naaaaannn ? si si j’t’jure !

Au lieu de ça, j’archive mes trouvailles modesques comme Furio, dernière en date. Que voulez-vous : on a le sens des priorités ou pas… Et mon sens des priorités du jour est assez déroutant, crois-moi… ça a commencé tôt ce matin où j’ai commencé par me poser milles questions capillaires suite à un billet* sur l’un des blogs des plus populaires que je fréquente (wow, comment la syntaxe de cette dernière phrase est rock’n’roll.. Ahem.). A savoir dois-je aller chez le coiffeur ? et si oui : blonde ou brune ? C’est moche hein ? quand la hype blogosphérique te met en émoi : te retourne le cerveau comme une crêpe et te plonge dans le plus grand désarroi.

Eléments de compréhension :

Historiquement, j’alterne régulièrement entre le brun fatal et le blond incandescent (et inversement : oui ça marche dans l’autre sens aussi => du brun incandescent au blond fatal… bluffant !). J’ai une bonne nature de cheveux qui fait que quelque soit la déclinaison choisie on croit toujours que c’est ma couleur naturelle, la classe quoi. Mais paye ton patrimoine génétique... car en l’occurrence ça fait une petite année que je travaille le blond dans toutes les nuances : suite à une crise de "’tain je prends un coup de vieux!! et en plus j’mets du cheveu blanc: HORREUR!!!". Ainsi il ne s'agit pas tant d'une régression capillaire rapport que le blond est la couleur de mes cheveux de petite fille et adolescente… c’est surtout que le blanc se noie dans le blond : BONHEUR! que le blond à l’avantage d’adoucir les traits : y compris lorsque la flemme te saisie et que tu ne parfais pas coiffage, make-up, etc. : EXTASE!!!

Mais, y’s’trouve que peu avant l’été une hésitation c’est faite grandissante : "Ô détresse capillaire… dois-je ou non bruniser ma chevelure abondante car j’ ai bien envie d’un peu de changement ?" Mais 1. Ce serait ruiner ma ressemblance avec Black Lively*… 2 -j’ai lu quelque part (où? j’sais plus... je consomme tellement de futilités modesques que j’en perds la mémoire) que le blond serait une tendance clé de l’été prochain.

Bref j’sais plus trop où j’en suis… peut être qu’auburn serait une alternative à considérer : le bon compromis en quelque sorte… auburn à la façon du modèle présentant la collection de Furio.

T’as remarqué ? je me suis "faite" rare cette semaine… rapport que je suis encore repartie dans le sud du sud passer 3 jours. Il n’est pas encore l’heure de la grande révélation vous expliquant pourquoi mes visites sont de plus en plus fréquentes dans cette contrée éloignée… mais ça ne saurait tarder, va.

Pour l’heure, dernier tour de piste des défilés modes SS2011 pour saluer l’inspiration de Lagerfeld et son sens de la modernité, la douce sophistication de Lanvin et son sens de l’asymétrie et du plissé, le sens de l’épure de Chloé, l’ambivalence d’Yves Saint Laurent dans le choix des coupes, couleurs et matières aux inflexions très automnales, la collection vitaminée aux aspects rétro-sportswear de Stella McCatrney, le sens graphique de Céline, le génie de Rick Owens, le sens artistique de Maison Martin Margiela et Gareth Pugh.

La conclusion sera sobre et efficace : as-tu vu, ci-dessous, le macaron? miam!

"Diable longtemps que je n’ai pas posté une petite vidéo musicale qui fait du bien aux écoutilles!" c’est ce que je me suis dit il y a quelques minutes en avalant mon troisième petit ourson guimauve de la journée. Ces choco’mauves de chez Jeff de Bruges, s’ils contentent bien mes papilles en ce jour du seigneur, sont pas aussi bons que ceux de fabrique véritable…

Bref, toujours est-il que j’ai une petite pépite pop ibérique à vous faire découvrir.

Alors que je prenais un verre avec mon "chtitchrungrother" le weekend dernier, profitant à une terrasse en bord de mer des doux rayons du soleil barcelonais, celui-ci me dit : "j’ai une chanson à te faire écouter elle me fait drôlement (le choix de cet adjectif est particulièrement adapté) penser à mademoiselle S. (ndlr 1 : une copine de votre serviteuse Ballyhoo)".  C’est ainsi, qu’une fois en voiture, en route pour le camp nou (ndlr  2 : stade du "iBarça! iBarça! iiBaaaaaaaaarça!!"…) il monte le son et les premières notes de Francisco Nixon retentissent…

"ça sonne pas mal : un son pop, assez latin aux entournures.. bien emballé" me dis-je... jusqu’à l’écoute du refrain qui m’achève : "Y bailamos sin hablar,
¡oh no!... 
We are having so much fun
 ¡oh no!" c’est là qu’un fou rire m’a saisi… des paroles en écho à nos vacances à Barcelone quelques années auparavant : Joies et émotions entremêlées. Nostalgie. 

Je vous laisse donc avec "Erasmus Borrachas", que je ne vous traduirais pas littéralement mais qui, en gros, est un hommage saisissant aux étudiants Erasmus ivres de passage à Barcelone… 

Journée estivale sur Paris, un tour vite fait à la grande déchetterie braderie rue des martyrs. 

Puis retour au bercail, et vas-y que je surfe et ne perd pas une miette de la fashion week made in Paris. Sûrement une forme de patriotisme de vouloir vous en restituer la quasi totalité. Pourtant suis pas chauvine… 

Une touche de bleu, de vert et de jaune… beaucoup de rouge et blanc, du noir aussi… : c'est le retour de la gouache plurielle comme dirait Luc Chatel.

 -T'as pas l'air dans ton assiette ?

-
’Scuse, je suis sur le bord...

-Maintenant je retourne dans la cuisine, madame reçoit ce soir. Avec les copains on va s’envoyer tapas et chocolat, en cinq mots "se requinquer devant le foot". Allez la France !!

Il est "Marant" (version AH2010-11) Balmain, non?

=> Tu m'aimes ? Alors vote donc en cliquant sur le macaron ci-dessous... Merci!

Un shooting controversé semble-t-il… où l’on peut découvrir le top français Constance Jablonski dans le désert avec une coupe afro, façon "Jackson five" (tantôt blonde, brune voire rousse…) endossant le rôle de mère avec un petit prince black. Un tableau aux résonnances 70’s conçu par Patti Wilson et photographié par Greg Kadel qui est loin, très loin, me semble-t-il du drame de la ferme célébrités en Afrique pour ne citer que cet exemple (d’ailleurs je me demande encore pourquoi c’est cette référence et pas une autre qui surgit de mon cerveau… rapport que, de manière générale, je suis assez réceptive aux programmes de TV réalité "comme même"…).

Bref au final, je me pose cette question why controversy ? Tiens, je m'écouterais bien un petit Prince...