Figures toi que l’autre jour, larvée dans mon canapé bancal, je me fendais d’une lecture un petit peu hype : "Magazine". "'Magazine' est un magazine qui traite de la culture magazine". Rassures toi, il y a quand même des images dedans : des images de la mode, des images du design… mais pas que, il y a aussi un peu de publicités... genre de la publicité de parfum. Bref, tu vois le genre… un magazine un peu hype mais pas indigeste.
Imagine that the other day, creeping into my rickety sofa, I was reading a hype magazine : its name is... "Magazine". Reassure, there are pictures : pictures of fashion, pictures of design ... there are also few ads : perfume advertising. Well... not an indigestible magazine.
Bref, toujours est-il que larvée dans mon canapé donc, j’entame la lecture des pages "textes" qui font un peu comme du papier journal sous les doigts (versus le papier glacé où on voit les photos de la mode et du design). Je crois que c’est fait exprès ce changement de texture de papier, que ça veut dire quelque chose : que c’est du sérieux, qu’il y a plus de mots que de photos dans ce coin là du mag. Crazy.
La lecture des "textes" débute par la découverte de Maria Luisa. Hum, je ne connaissais pas Maria Luisa… grâce à "Magazine" je découvre que Maria est une figure incontournable de la mode parisienne (Damn! pour une blo’gogo’geuse : ça me donne le sentiment de friser l’imposture…), que depuis 1988 Maria défend un mode alternative et pointue dans ses boutiques multimarques, qu’elle a accompagné plusieurs générations de talents… la classe absolue, quoi! Je me délecte donc de cet "article – interview"… Les mots de Maria me plaisent, son point de vue aussi. Elle expose avec finesse et simplicité sa vision de l’évolution de la mode. Je ne me doutais pas encore que j’allais être complètement conquise… lorsque j’allais lire quelques minutes plutard: "Il y a 10 ou 15 ans, on voyait des choses vraiment moches. Maintenant, tout est bien, jusque dans le Sentier. Autrefois, le sentier c’était des mauvaises copies. Alors que les Maje, Sandro et compagnie hormis la qualité qui est insupportable, pour ce qui est du style ce n’est pas mal du tout". "Qualité insupportable": tout est dit ! Maria Luisa : comment ai-je pu passer toutes ces années sans avoir connaissance de son existence ? At last but not least, ses propres créations sont fantastiques...
So, creeping into my rickety sofa, I begin reading the pages "texts" that are like newspaper texture under the fingers (versus the glossy paper). I believe that this change of paper texture means something : there are more words than pictures in this part of the magazine. Fou.
The reading of "texts" begins with the discovery of Maria Luisa. Yeah, I don't know Maria Luisa. But thanks to "Magazine" : I discover that Maria is a key figure in Parisian fashion (Damn! for a blogger : gives me the feeling of sham)!! Since 1988, Maria defends an "alternative fashion" in its multi-brand boutiques, she has accompanied several generations of talent. Class! I relish this "article - interview". I like the words of Maria, her point of view too. She exhibited with finesse and simplicity her vision of the evolution of fashion. I not thought that I would be completely conquered... when I was reading a few minutes later : "There are 10 or 15 years, we saw really ugly things. Now, all is well, even in the Sentier. Before, the Sentier : it was bad copies. While Maje, Sandro and co', apart from the quality which is unbearable, regarding the style : it is not bad at all". "Quality unbearable" : everything is said! Maria Luisa : how did I have spent all these years without knowing its existence? Last but not least, her own creations are fantastic...